Les roses fauves est le dernier roman de Carole Martinez, née à Créhange, à quelques kilomètres de notre bibliothèque.
Les chapitres sont courts et la romancière s’inscrit dans l’environnement du personnage principal, Lola, avec qui elle se lie d’amitié et elles découvrent ensemble les aïeules de Lola au parcours rocambolesque, dramatique à travers la lecture des cœurs cousus par ses femmes qui livrent leurs secrets.
Les graines de ces roses retrouvées dans un cœur et replantées dans le jardin de Lola vont également faire basculer son environnement dans le conte et les destins se croisent.
Malgré une écriture fluide non dépourvu de poésie, je n’ai pas accroché sur cette fiction romanesque à l’allure de conte où la réalité et l’imaginaire se côtoient.
Je vous invite cependant à rentrer dans le conte et découvrir cet auteur qui a été récompensé par de nombreux prix littéraires.
Sandrine des Etangs
Nous sommes entraînés dans un récit où se côtoient le monde imaginaire et le réel à la rencontre de personnages morts et vivants.
Carole Martinez s’invite en tant que personnage afin de ne pas se retrouver devant la page blanche.
La volonté de vérité s’exprime par un style fleuri, enlevé, riche en images et observations et brode, à partir de l’histoire de l’Espagne, des pages de vie parfumées de fleurs sauvages.
A la lecture, se ressent le caractère passionné de l’auteure.
Il s’agit d’un conte intimiste qui aborde avec lyrisme « la solitude de l’âme, la jouissance féminine, la volupté sexuelle, la maternité indésirée, la parentalité idéalisée, les amours écourté et éternel.