Homonymie parfaite au service d’un hold-up unique dans l’histoire de la peinture contemporaine (?), à l’aube d’une analyse inspirée par la célèbre maxime d’Arthur R. : « Je est une autre ».
Suite à l’annonce de l’exposition d’Annick Gendron à la bibliothèque de Courcelles-Chaussy, nous avons eu le plaisir de recevoir quantité de questions sur l’identité réelle de notre artiste.
Selon Google « l’indéfectible garant de nos libertés« , elles sont deux à s’appeler Annick Gendron. Deux artistes peintres qui utilisent des chemins semblables, femmes talentueuses et conquérantes, habiles, maitresses de leur art, reconnues et admirées par un large panel de connaisseurs. La première est née en 1939 à Châtin, décédée le 22 Octobre 2008. Pionnière du Spin Art et de la peinture sur plexiglas. Influencée notamment par l’art abstrait, utilisant des matériaux et outils issus de l’industrie (peintures pour carrosserie), adepte du dripping sur l’instantanéité du mouvement (Pollock).
Annick (la nôtre) est plus que vivante. Son parcours défie le temps. Plusieurs vies en une. Initiatrice pour la ville de Metz de l’ère de la mosaïculture qui participa à la renommée internationale de notre capitale départementale. Mariée, des enfants, des petits enfants à qui elle transmet l’envie de saisir la vie à pleines mains. Une passion pour la peinture et la sculpture dès son plus jeune âge. A écouter son mari Michel, toute personne qui vit avec un ou une artiste doit s’attendre à faire des concessions. La fidélité est parfois une épreuve, mais on aime l’autre pour ce qu’il ou qu’elle est.
Cette nouvelle tranche de vie dont Annick nous gratifie est née lors d’une rencontre avec le peintre Hentai, exposé au Pompidou Metz, subjuguée devant une vidéo montrant l’artiste en action, ses papiers froissés, ses toiles broyées sous le rouleau compresseur d’une machine de chantier.
Amie des couleurs, elle en use et abuse sans réserve. Ainsi portée par le fruit du hasard (c’est là qu’elles naissent l’une à l’autre), son regard scrutateur poursuit aujourd’hui son exploration par la pratique du monotype. Annick est une femme de caractère qui en donne à ce qu’elle touche. Ses réalisations sont des invitations, des danses, des ruades, des ivresses salutaires, l’éclosion infinie d’une ode à la joie.
Nous rappellerons qu’à l’origine des multiples questionnements de nos adhérents, il y avait ce tableau habité par deux personnages asexués, le visage lisse, étrangement semblables. Si « Je est une autre », nous sommes certains que la mise en garde d’Annick nous interpelle sur la préservation de nos identités singulières, au-delà des légitimes revendications de sororité.
Suite à l’annonce de l’exposition d’Annick Gendron à la bibliothèque de Courcelles-Chaussy, nous avons eu le plaisir de recevoir quantité de questions sur l’identité réelle de notre artiste.
Selon Google « l’indéfectible garant de nos libertés« , elles sont deux à s’appeler Annick Gendron. Deux artistes peintres qui utilisent des chemins semblables, femmes talentueuses et conquérantes, habiles, maitresses de leur art, reconnues et admirées par un large panel de connaisseurs. La première est née en 1939 à Châtin, décédée le 22 Octobre 2008. Pionnière du Spin Art et de la peinture sur plexiglas. Influencée notamment par l’art abstrait, utilisant des matériaux et outils issus de l’industrie (peintures pour carrosserie), adepte du dripping sur l’instantanéité du mouvement (Pollock).
Annick (la nôtre) est plus que vivante. Son parcours défie le temps. Plusieurs vies en une. Initiatrice pour la ville de Metz de l’ère de la mosaïculture qui participa à la renommée internationale de notre capitale départementale. Mariée, des enfants, des petits enfants à qui elle transmet l’envie de saisir la vie à pleines mains. Une passion pour la peinture et la sculpture dès son plus jeune âge. A écouter son mari Michel, toute personne qui vit avec un ou une artiste doit s’attendre à faire des concessions. La fidélité est parfois une épreuve, mais on aime l’autre pour ce qu’il ou qu’elle est.
Cette nouvelle tranche de vie dont Annick nous gratifie est née lors d’une rencontre avec le peintre Hentai, exposé au Pompidou Metz, subjuguée devant une vidéo montrant l’artiste en action, ses papiers froissés, ses toiles broyées sous le rouleau compresseur d’une machine de chantier.
Amie des couleurs, elle en use et abuse sans réserve. Ainsi portée par le fruit du hasard (c’est là qu’elles naissent l’une à l’autre), son regard scrutateur poursuit aujourd’hui son exploration par la pratique du monotype. Annick est une femme de caractère qui en donne à ce qu’elle touche. Ses réalisations sont des invitations, des danses, des ruades, des ivresses salutaires, l’éclosion infinie d’une ode à la joie.
Nous rappellerons qu’à l’origine des multiples questionnements de nos adhérents, il y avait ce tableau habité par deux personnages asexués, le visage lisse, étrangement semblables. Si « Je est une autre », nous sommes certains que la mise en garde d’Annick nous interpelle sur la préservation de nos identités singulières, au-delà des légitimes revendications de sororité.
Exposition des peintures d’Annick Gendron à la Bibliothèque de Courcelles-Chaussy